I’m back with …

Tu veux découvrir ce qui m’a sorti d’un panne de lecture ? Alors déroule l’article petit bibliophile ! 

Oh mazette … mon blog avait à peine deux petites semaines que me voilà prise d’une panne de lecture qui perdura pendant un mois. Un mois à ne pas ouvrir un seul livre. Beaucoup de choses dans ma vie personnelle ont fait que je n’avais pas du tout la tête à la lecture. J’étais trop prise par la fatigue et mes projets d’avenir. Puis, par les encouragements de la sphère Instagram ainsi que celle de mon Homme, j’ai décidé de me lancer, sans grande conviction car j’étais engluée dans ma panne, dans une fantasy YA. Et saperlipopette, ce fut une vraie claque !

LET’S TALK ABOUT THIS BOOK

 

Infos 

Titre : Une braise sous la cendre

Auteur : Sabaa Tahir

Editions : Pocket Jeunesse

Parution : 15 octobre 2015

Nombre de pages : 525

Prix : 18.90 €

La quatrième de couverture 

« Je vais te dire ce que je dis à chaque esclave qui arrive à Blackcliff : la Résistance a tenté de pénétrer dans l’école un nombre incalculable de fois. Si tu travailles pour elle, si tu contactes ses membres, et même si tu y songes, je le saurai et je t’écraserai ». Autrefois l’Empire était partagé entre les Érudits, cultivés, gardiens du savoir,

et les Martiaux, armée redoutable, brutale, dévouée à l’empereur. Mais les soldats ont pris le dessus, et désormais quiconque est surpris en train de lire ou d’écrire s’expose aux pires châtiments. Dans ce monde sans merci, Laia, une esclave, et Elias, un soldat d’élite, vont tout tenter pour retrouver la liberté… et sauver ceux qu’ils aiment. »

Mon avis 

Ce livre a été une énorme claque. J’ai beaucoup de mal à parler des livres qui m’ont plu mais je vais faire de mon mieux.

Ce roman me faisait de l’œil depuis sa sortie mais pour une raison que je ne connais pas moi-même, je ne m’étais jamais lancée. Avec ma panne de lecture je m’étais dis qu’il fallait que je lise quelque chose de totalement différent de ma lecture en cours et bingo cela a parfaitement fonctionné.

En général

L’auteure a créé un univers dont on sent beaucoup qu’il est inspiré des mythes et contes arabes, ce que j’ai trouvé très intéressant pour ma part car je n’ai pas l’habitude de lire des ouvrages traitant de ce genre de mythes.

Au début de la lecture je pensais que je lirai une histoire très « terre à terre » si je puis dire, avec de la violence mais pas forcément avec du fantastique. Cela a donc été une très bonne surprise l’insertion d’éléments fantastiques à son histoire. Ainsi l’auteure donne une dimension plus prenante à son histoire. Ce que j’ai tout particulièrement apprécié c’est que les personnages principaux, Leia et Elias, sont comme nous et doutent : les djinns et autres créatures n’existent pas, ce ne sont que des fadaises. De ce fait, l’identification aux personnages est plus aisée puisque comme nous ils se posent des questions et refusent de croire en des puissances supérieures.

Outre l’aspect mythologique sur lequel s’appuie l’auteure pour construire son histoire, on ne peut s’empêcher de faire des parallèles entre l’état actuel de l’Empire et celui de notre propre monde… La domination par des armées, l’assassinat de personnes transgressant les ordres du dominateur, l’interdiction de lire et de manière générale, d’être cultivé, n’est pas sans rappeler certains pays … C’est également pour cette raison que j’ai tant accroché à la trame de l’histoire. On ne peut pas être insensible à cette répression face à la liberté sous toutes ses dimensions.

Les personnages 

Quelques lignes avant je vous disais que l’identification aux personnages était aisée de par le scepticisme des personnages concernant l’occulte. Mais il n’y a pas que ça.

Leia est un personnage pour lequel nous pouvons facilement nous identifier car elle n’est pas le stéréotype du héro bourré de courage et de force et prêt à foncer dans le tas. Non, Leia est plutôt lâche. Mais ne le sommes-nous pas tous dans une certaine mesure lorsque l’on sait qu’on risque de se faire violer, torturer puis tuer ? Leia est un personnage qui va évoluer tout au long du roman et elle va apprendre à puiser la force qu’elle a au fond d’elle.

Elias est quant à lui plus stéréotypé il faut le reconnaître. Même si je suis tombée littéralement sous son charme. Il représente bien le garçon dans le camp des mauvais mais qui ne veut pas être méchant et bla bla bla. Néanmoins, si au premier regard Elias est un cliché de la YA ambulant, on se rend vite compte qu’il est bien plus que ça. C’est un personnage qui est en constant débat avec lui-même, avec ces faits et gestes. Que veut-il ? Qu’est-il prêt à faire pour ça ? Il n’est pas le personnage lisse auquel, j’avoue, je m’étais attendue au début.

Quant aux personnages secondaires j’ai trouvé qu’ils avaient une réel place dans l’histoire et étaient vraiment bien exploités.

Pour conclure 

Ce roman a été une vraie claque qui est plus aboutie qu’un grand nombre de YA : l’auteure n’a pas peur de parler de la violence sous différentes formes. Le mal ne réside pas forcément là où on le pense.

Je n’ai qu’une chose à vous dire : ACHETEZ-LE ! Moi je ne vais pas tarder à acheter le second tome ! 

Sur ce petit internaute, je t’embrasse fort et je te prie de m’excuser de mon absence. A présent je te laisse sur ces paroles :